Bonjour,
Si vous voulez tout savoir, je rigole car à l’heure actuelle, je ne sais ni quoi penser, ni comment intituler mon article. (Si vous me lisez, c’est que j’ai fini par trouver..).
Que je vous explique: les temps changent !!! Fut un temps où, pour devenir professionnel et vendre des produits alimentaires, bien qu’il y ait toujours eu des gens qui passaient outre, il fallait un diplôme. Il y a peu figurez vous, j’ai reçu le prospectus présentant une application de « cuisine collaborative » (j’ai découvert le terme). Le principe, dans les grandes lignes et simplement: quelqu’un cuisine, il propose son plat en ligne et un client passe récupérer sa portion. Voilà Voilà…
J’ai regardé le site internet, le système est plutôt clair, bien foutu, la FAQ tout aussi… Sans savoir quoi, une chose me chiffonne et 2 mails plus tard, j’apprends que le principe s’applique surtout à la cuisine pour l’instant mais que l’étendre à la pâtisserie n’est pas exclu du tout. Du coup je me demande…
Mais qu’advient t’il de la nécessité du CAP quand on parlait de vendre des gâteaux ?[
Tendez, tendez, lecteurs: il ne s’agit pas ici de discuter du concept, moi je trouve ça plutôt pas mal et dans l’ère du temps. Mais force est de constater qu’en 2015 (presque 16), il est possible pour quasiment tout le monde de vendre des gâteaux et crier systématiquement au CAP c’est so Old School. Il reste toutefois des différences notables entre la cuisine et la pâtisserie en termes de règlementation bien que les produits utilisés soient les mêmes. Ce sont des lobbys différents, après tout.
En vrai, ça a toujours été le cas, il y a toujours eu plus de vendeurs de gâteaux que de détenteurs de CAP et de labos équipés. Sauf qu’aujourd’hui, c’est du 2.0, t’as même une application. On ne parle pas non plus d’avoir pignon sur rue mais quand même, voilà voilà t’as pignon sur le web…
Et l’hygiène ? Bah après tout… On en est jamais parfaitement certain (disons-le) et le site en question a prévu de couvrir cette question: les « cuisiniers » sont soumis à un test en ligne, ils signent une charte et (je crois) que leurs cuisines sont susceptibles d’être contrôlées. Le site prend une commission sur le montant des commandes. A cela tu ajoutes quelques dispositifs pour s’assurer que les commandes sont effectuées et ça roule, ma poule voilà voilà
C’est tout ce que je trouve à dire devant ce constat: voilà voilà… La question de posséder un diplôme pour vendre n’est plus vraiment d’actualité, jusqu’à une certaine échelle, je pense. Avant de vous lancer là dedans, renseignez-vous quand même car mon constat n’engage que moi.
Quelle aubaine pour les aspirants « cake designers », mine de rien !!! C’est sûr, ça change des ventes sur un certain coin dit pas mauvais ou du stand sur le marché.
Comme tout ce qui est collaboratif, c’est bien pour les clients, et pour ceux qui veulent arrondir leurs fins de mois, moins bien pour les artisans en face qui affrontent des charges supérieures mais pourraient aussi exploiter le système, la tradition etc… Airbnb vs hotellerie, UberX vs taxi… les exemples 2.0 sont nombreux. Ce n’est pas de la vente au black: le site incite à déclarer ses revenus. Là, il s’agit de nourriture, me direz vous. Mais est-ce que c’est pire que de monter dans la voiture d’un inconnu ? A vous de voir, jeune fille en mini jupe. Je vois venir le truc: beaucoup de vendeurs, mais finalement peu d’acheteurs. Ptet même des vendeurs qui n’achèteraient pas par ce biais car il y a une vraie question de confiance qui se pose ici. Enfin en espérant que j’ai tort, voilà voilà..
C’est du progrès. Il n’en demeure pas moins que le consommateur devient de plus en plus responsable de ses choix et doit rester cohérent dans ses attentes. Le concept ne fait qu’exploiter un gouffre sans fond une espèce de vide législatif qui existe depuis le temps de Mathusalem, donc pas question de se fâcher tout rouge, pas taper !!! Puis après, quand on paye un gâteau moins cher, à quelqu’un dont on ne peut pas vérifier les qualifications, bien que l’on soit en droit de se plaindre à la première bouchée pas top parce qu’on a dépensé, il ne faut pas non plus espérer le best of the best. Voilà Voilà…
Cher lecteur, j’ouvre donc le débat. Qu’en penses tu ?
Une chose est certaine: aujourd’hui, on passe le CAP par désir d’apprendre, par amour de la pâtisserie, mais certainement pas par obligation pour vendre des gâteaux.
A bientôt !
« Une chose est certaine: aujourd’hui, on passe le CAP par désir d’apprendre, par amour de la pâtisserie, mais certainement pas par obligation pour vendre des gâteaux. »
Malheureusement je vois plus de gens passer le CAP en candidat libre pour pouvoir s’installer en tant que cake designer (pour ne pas avoir d’ennuis) que par amour de la pâtisserie, avec aucune intention de faire de la pâtisserie traditionnelle.
Ces personnes le passent un peu comme une « corvée » et du coup on met sur le marché des pâtissiers au rabais car tous n’ont pas une super préparation et ce CAP finit par être dévalorisé car souvent « donné ».
En ce qui concerne ce concept de vente par internet, je ne suis pas sure que cela puisse perdurer car il y a un risque sanitaire malgré tout, la signature d’une charte n’étant pas un gage d’hygiène.
Sauf si les concepteurs exigent une cuisine aux normes et font des contrôles, mais ça c’est une autre histoire.
Pour ce qui est de vendre des gâteaux sans CAP, le problème n’est pas là, il faut un CAP pour s’installer comme pâtissier.
Un cuisinier ou un traiteur, sans CAP, peut vendre des gâteaux.
Ils utilisent les mêmes ingrédients que les pâtissiers, mais là ça n’a pas l’air de poser de problème. Cherchez l’erreur…
Tu mets le point sur un détail qui m’a interpellée en préparant le CAP cuisine… c’est impressionnant de voir que le cuisinier doit savoir tout du CAP patisserie alors que normalement sans patissier dans sa brigade il n’a pas le droit de vendre de la patisserie ( cadre légal ) or biscuit sec.
Ton post date de 2015. On est en 2017, depuis 5 sites du même accabit on ouvert. tous sont couverts ou presque par AXA assurance ( mais rien ne dit qu’AXA ne se retourne pas contre les cuisiniers/patissiers amateurs après coup. C’est une assurance qui a des juristes… nous ne sommes que des mortels ).
Autre point légal intéressant : tu fais ta cuisine chez toi, tu la vends via cette plateforme… légalement, tu fais donc de ta cuisine ton entreprise… ce qui signifie qu’en cas de procès… tu perds ton chez toi. CQFD.
Il serait intéressant de voir de la jurisprudence arrivé à ce sujet. Mais jusqu’à présent tous les contacts que j’ai eu avec les entreprises lancant ce genre de cuisine coopérative m’a laissée septique sur la protection qu’ils offrent aux cuisiniers amateurs. Tous rassurent mais dès qu’on rentre dans le côté légal… c’est le flou artistique.
A voir comment ca évoluera… pour ma part, je préfère passer des diplômes, avoir peut être un jour un labo aux normes… et on verra pour la suite. Sinon, l’astuce pour contourner la loi reste toujours cuisiner chez les autres. L’hygiène est celle des autres et non plus notre responsabilité. Enfin, il est sur comme dit » Lalettregourmande » d’y réfléchir à deux fois avant de se lancer là dedans.
Bonjour, Je me sens concernée par ton article car débutante dans le cake design, je veux bien faire, je me documente énormément car je veux bien faire les choses. Il m’est arrivé de vendre des gâteaux, cela reste pour le moment occasionnel, j’espère un jour en faire mon métier car j’aime passer des heures a imaginer le gâteau, le décorer et mon must est de voir la satisfaction dans les yeux.
Je pense que la vente de gâteaux sans CAP peut se faire si cela reste occasionnel et si cela respecte les règles. Mais a partir du moment que cela devient très régulier (genre x gateaux par semaines) je pense qu’il est préférable d’avoir son labo et déclarer son activité, je pense.
Je compte passer le CAP car d’autres pâtisseries me font les yeux doux…
Merci pour cet article
J’ai appelé la chambre des commerces, des métiers, et de vendre chez soi sans CAP des gâteaux, ils m’ont dit que c’était interdit que ça concerné seulement la cuisine.
Et que cette vente par internet n’est pas plus autorisé en cas de contrôle, donc je ne sais plus quoi en penser de tout ça.
Mais ils sont trop marrants à la Chambre des métiers… Comme si ils faisaient suffisamment de contrôle. Gros lol..
Bonjour Sandrine,
je ne suis pas professionnel et comme vous j’aimerais un jour passer mon CAP, mais ce que vous dites me chiffonne un peu…
Je ne pense pas que la vente de gâteau puisse se faire sans CAP même occasionnellement. Il suffit d’une fois pour se retrouver dans de gros problemes…
J’ai eu l’occasion d’entendre une personne qui justement vendait occasionnellement mais qui malheureusement c’est faites attraper par les services d’hygiene. verdict une bonne amende a payer et un jolie papier sur sa porte de maison avec indiqué fermeture d’un labo clandestin en gros… Sans parler de l’hygiène (je ne pense pas que votre cuisine soit sale) mais entre les prises au froid les allers retours frigo exterieur, la mauvaise conservation etc etc on n’est jamais à l’abri d’une intoxication minime soit-elle.
Comme pour ce site cité dans l’article qui nous dit que les plats préparés sont fait dans de bonnes conditions, a t-on le moyen de se retourner en cas de problemes?
Vous êtes vous capable de vous defendre en cas qu’un « client » vous accuse ….
Personnellement je fais aussi des gateaux pour la famille et j’aide les amis qui me le demandent mais la vente n’est pas envisageable sans le CAP et un laboratoire aux normes, même pour « peu » de gateaux, comme je n’irais pas acheter sur ce site un repas préparer sans en savoir les conditions d’exécution….
Bonjour,
Attendez, petit malentendu: le fait qu’on puisse vendre des gâteaux sans CAP, ce n’est pas moi qui le dit, c’est juste le site qui montre que c’est tout à fait possible. Et encore, ça existe depuis super longtemps. On connait tous quelqu’un qui téléchargeait des films et qui a reçu une lettre d’HADOPI, avec le CAP c’est pareil, on connait tous quelqu’un qui s’est pris une prune, lol. Ce que l’histoire ne dit pas c’est qu’avant de prendre une prune, il faut y aller… Ce n’est pas au premier contrôle que ça tombe (malheureusement, mais là n’est pas le sujet).
Perso je ne vends pas de gâteaux: gérer des clients ce n’est pas mon truc, mais ma cuisine (qui ne me permet pas de vendre d’ailleurs, va très bien, merci 🙂 En outre, le CAP et la propreté de la cuisine sont deux sujets différents et qui ne sont pas liés. Il n’y a JAMAIS de garantie que les cuisines soient parfaites, site ou pas site, CAP ou pas.. parce que des professionnels avec des cuisines dégueulasses, ça existe malheureusement.
Nous sommes d’accord sur une chose: je ne passerais pas sur le site pour acheter. Déjà j’évite de manger dehors donc là, encore moins…
A très bientôt !
Bonjour, je réfléchis à mon petit business de cake designer, obtenir mon CAP pâtissier m’a paru comme une évidence au vue de toutes les informations que j’avais pu recueillir jusqu’à présent. Je pensais que ce diplôme m’apporterait de la légitimité et me différencierait de professionnels qui vendent des wedding cakes, et autres gâteaux décorés sans diplôme. J’ai fait une chute vertigineuse, entre les boutiques de cupcakes déclarés en « restauration rapide » qui proposent également des gâteaux décorés, les traiteurs qui tiennent absolument à leur appellation et – on comprend pourquoi – et les pâtissiers qui ne considèrent pas les cakes comme de la pâtisserie digne de ce nom et qui s’évertuent à recouvrir les fraisiers de pâte à sucre – « vous comprenez les clients ne veulent que ça alors je leur vend ce qui veulent ! » (..et là je ne parle pas des cakes designers non déclarés qui bossent dans leur cuisine et qui affichent clairement leurs disponibilités et tarifs sur leur page facebook.)
Il n’y a donc personne pour mettre de l’ordre là dedans ! sauf toi Livy évidemment 🙂 sauf qu’aujourd’hui le discours c’est adoucit et j’en perds mon latin !
Faut il créer un gang de justiciers sucrés ?
Je valide: quand tu as envie de bien faire, tu vas jusqu’au bout: tu passes ton CAP, tu t’équipes etc… Ca coule de source Et également pour la légitimité.
Je suis un peu déçue en lisant ta déception à toi, mais j’essaye de rester optimiste: un jour, les gens verront bien la différence entre des wedding-cakes de merde et des wedding cakes comme ceux que tu proposes. Je crois fermement que le talent fera un jour la différence. Quand, je ne sais pas… mais aujourd’hui, beaucoup acceptent de payer la viande plus cher pour en manger de la meilleure. Un jour, le tour des gâteaux viendra…
Les traiteurs exploitent le système: je n’approuve pas mais je n’irais pas leur jeter la pierre. C’est sur le système qu’il faudrait lancer des cailloux car c’est injuste et inégal.
Quant aux pâtissiers…. ça m’énerve tellement que bon… J’irais pas plus loin, puis c’est un autre débat.
Oui, mon discours est adoucit , en effet, mais force est de constater que contrevenir aux règles se répand de plus en plus donc disons que je suis… dépitée. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Il ne s’agit donc plus de dire « les gens non qualifiés qui vendent des gâteaux mal faits confectionnés au black dans des cuisines dégueulasses », mais plutôt de « personnes exploitent le système » et d’attendre pour voir, tout en s’occupant de ses affaires.
Je n’approuve pas forcément , mais je constate.. et je me réjouis aujourd’hui de ne pas avoir su me lancer.
J’espère que tout se passe bien au Havre. A bientôt !
Bonjour,
Après entretien téléphonique avec la chambre de métiers et d’artisanat du Havre, elle me confirme qu’il est absolument indispensable d’avoir son cap pâtissier pour vendre des pâtisserie. Se déclarer en tant que vente à emporter pour produire des gâteaux c’est s’exposer à des risques de suspension de l’activité dans l’attente de régulariser sa situation, et grosse amende.
Merci Livy de ton retour et ce débat très intéressant qui tombe à pic pour moi.
La chambre des métiers ne dira jamais le contraire ! Mais juste, elle n’ira jamais contrôler des gens qui font de la cuisine collaborative.
Mais vous savez, ça ne coule pas nécessairement de source de passer un CAP pour vendre des gâteaux. Sans aucune mauvaise intention, j’ai envie de proposer mes petites pâtisseries maison au marché du village. Seul hic : je suis végétalienne, et ce, depuis 21 ans. J’ai appris de façon autodidacte à confectionner toutes sortes de desserts délicieux depuis, dans utiliser ni crème ni beurre ni lait etc.
Aujourd’hui, j’aimerais passer un CAP pour avoir le droit de partager mes créations éthiques. Mais vous pensez bien qu’après 21 ans sans toucher de produits d’origine animale, je n’ai pas envie d’aller écouter des gens qui ne jurent que par ça. Le CAP végane n’existe pas. Je suis dégoûtée par les produits d’origine animale. J’ai envie de démocratiser la cuisine végane.
Que feriez-vous, à ma place? C’est une question sincère…
Bonjour,
Je comprends… Je crois que cette question cristalise beaucoup de questions, te je ne suis pas experte . 1) Si on prend les textes, la nécessité de CAP concerne aussi l’utilisation du mot patisserie/ le métier de patissier : sans CAP pas de patisserie (végane ou pas) et 2) l’autorisation de transformer des produits frais (que tu n’utilises pas, je comprends, mais leurs equivalents respondent ils aux meme norms d’hygiene ? Je ne sais pas…).
A mon avis, il n’y a pas 50 solutions :
– dépasser ton apprehension passer toi meme le CAP patissier et faire du vegan : bon, on oublie, si j’ai bien compris, hein ?
– contourner le systeme en regardant si tu peux t’installer en patisserie sèche
– contourner le système avec un système de portage salarial (en lien avec qqun qui a le CAP…)
Probablement de des patissiers vegans qui ont pignon sur rue pourraient te renseigner. N’hésite pa sà pousser leur porte pour demander.
Bon courage dans cette belle demarche et espérons que les choses évolueront !
Le problème est dû au fait que les patissiers ont hyper protégé leur métier avec ce CAP obligatoire pour s’installer, éliminant ainsi toute concurrence.
Le prétexte invoqué de « vous utilisez des produits à risque tels que les oeufs et la creme » est un faux problème, puisque comme je le disais plus haut, les restaurateurs et les traiteurs font ET vendent des gateaux fabriqués avec ces mêmes produits à risque.
Il serait plus juste et plus honnête d’exiger un labo aux normes et une formation à l’hygiène des métiers de bouche.
Merci Livy pour ce débat très intéressant.
Moi je vois le débat d’un autre oeil, ce qui pose problème c’est plus la question de l’hygiène et les normes que la technique ou le goût. Moi personnellement je n’aime pas la pâtisserie traditionnelle, et ce que j’aime je préfère l’acheter chez un pâtissier qui sait ce qu’il fait et qui a une passion pour ça. J’aime le cake design alors j’ai passé mon CAP par obligation et vu que je savais ce que je voulais en faire une bonne partie de ce que j’ai appris ne m’a pas du tout intéressé ou ne me sert pas dans mon activité.
Je pense qu’il est plus judicieux de faire passer un diplôme obligatoire comme le CAP mais exclusivement pour l’hygiène et les cuisines aux normes et à partir de là les gens font ce qu’ils veulent, la pâtisserie en général peut devenir une formation non obligatoire par exemple.
Pour moi avoir un CAP n’est pas gage de qualité ou de bon goût.
Si ton gâteau n’est pas bon le client ne reviendra pas c’est tout. Si tu va dans un restaurant et que ce n’était pas bon tu n’y retournera pas. Le chef a surement un CAP mais si derrière ça ne suit pas ça ne sert plus à rien.
Je pense que le goût et la technique sont ouvert à tous, si quelqu’un veux recouvrir un fraisier de pâte à sucre libre à lui, ce n’est pas dans la « tradition » mais il y a pas une brigade de la pâtisserie traditionnelle qui viendra le réprimander, lui donner une amande ou lui enlever son CAP alors que pour l’hygiène c’est le cas.
Je comprend les artisans qui veulent sauvegarder la pâtisserie mais je pense que de nos jours il y a la place pour tout le monde, le bon comme le mauvais et le client qui n’est pas dupe fait très vite le trie.
Il y a 10 ans je faisais une reconversion en passant un CAP par le biais du Greta. Aujourd’hui je suis pâtissière chez un traiteur de luxe et suis jury d’examen pour le Cap et mention en pâtisserie.
Comme dit Caroline le CAP n’est pas gage de qualité. Le système de notation est fait de telle façon qu’il n’est pas difficile de ne pas l’obtenir.
Le problème c’est l’hygiène. Nous sommes contrôlé au travail par un « Monsieur qualité » comme je dis et je lui parlais justement de cette cuisine collaborative . Tant que tout va bien mais le jour ou il y aura une intoxication …….. voila ça réponse. C’est comme tous ces cake designers peu scrupuleux , ce seront les bons qui paieront pour les mauvais le jours ou ! Personnellement je me refuse de faire des gâteaux á titre personnel et les vendre. De plus nous sommes dans une période où les gens regardent leur porte monnaie avant tout et ne se soucient guère des risques sanitaires. Je pense que l’on peut parler de ce sujet des heures et des heures.
Bonjour,
Vous avez tellement raison…
Enfin voilà, comme je le disais, l’objet de cet article était de constater que la vente de gâteaux sans CAP se banalise aujourd’hui…
Honnêtement en qui avoir le plus confiance au sujet de l’hygiène… quand je vois cauchemar en cuisine, je me dis que les pro sont parfois hyper dégueux… Le plus sure sanitairement parlant c’est l’industriel, et c’est bien dommage…
En effet…
Le problème c’est que l’on peut tenir un restaurant sans CAP !!!
Je dois avouer que ce débat m’intéresse particulièrement vu que je suis passionnée de pâtisserie et de cake design. Je réfléchis à passer mon cap par contre de la a monter ma boite c’est pas gagné parce que je dois avouer que les taxes exorbitantes me laissent perplexe. Comme il a été dit plus haut je pense que les normes d’hygiène serait la base pour tous et effectivement si le gateau est plus beau que bon je pense que le bouche à oreille fera son travail. Je lisais tout a l’heure un article sur une pâtissière amateur présenté comme le fleuron du cake design et je suis restée dubitative si c’est une référence et qu’elle travaille pour des enseignes reconnues pourquoi est elle encore amateur (donc sans diplôme ?). Tout ça pour dire que je suis perdue pour mes choix futurs. Quelqu’un connaîtrais les législations concernant la pâtisserie dans d’autres pays européens?
Je suis justement en train de me préparer pour passer mon CAP en candidate libre pour 2016. Je me prépare à cela depuis 5 ans, consciencieusement. Bon ok! je prends grave mon temps… je ne le fais pas pour faire du cake design, ni de la pâtisserie de quartier. Je ne cherche pas à concurrencer le pâtissier du coin. Je souhaite offrir à mes clients des gâteaux raffinés, préparés avec de bons produits (pas d’industriel chez moi), avec des nouveautés régulièrement. Faire des créations spécifiques et personnalisées… Jusque là j’ai toujours pensé que pour s’installer en tant que professionnel dans l’alimentation nous étions obligé de valider un diplôme. Si tel n’est plus le cas, ça m’inquiète plus que ça ne me réjoui. Le Commentaire d’ Hélène Robert me fait peur aussi. Car je travaille le même programme que les autres, et c’est encore plus difficile pour moi, car tout ne me tombe pas tout cuit dans le bec. Je dois apprendre et comprendre seule pourquoi les choses fonctionnent ou ne fonctionnent pas. Je vise un gros niveau pour être sûre de le mériter. Je veux ce diplôme pour être reconnue entant que professionnelle avant tout, et pour légitimer mon travail. Si vous dîtes que ça ne vaut plus un clou… ça me déprime vraiment…
Attention Laure, je ne dis pas que le CAP ne vaut pas un clou. Je dis juste que beaucoup s’en passent et que ce n’est pas réprimandé…
Bonjour Livy,
Un super article, comme d’habitude et sur un sujet bien difficile en plus. Je connais le cake design depuis toujours car la pâtissière de mon quartier faisait des pièces montées impressionnantes même il y a 30 ans en arrière. Mais actuellement, le cake design a apporté un marché fleurissant (même en temps de crise)et chacun veut sa part de gâteau (si je peux me permettre le jeu de mots facile). Cela fait comme toujours apparaître ceux qui profitent du système. La discutions tourne en rond car si on est attentifs, à chaque fois le vrai sujet est l’argent (je vend de chez moi je ne paie pas des taxes, pourquoi dépenser du temps et de l’argent pour un diplôme qui ne me sert à rien, etc…).
Etre « obligé » de passer un diplôme ne me choque pas. Même vis-à-vis de ses clients c’est une marque de respect. Peut être que je n’utilise pas les recettes apprises, mais tous les jours je fais les mêmes gestes enseignés, j’appliques les règles d’hygiène, je peux élaborer seules des recettes innovantes car j’ai apprit la fonction et la chimie de chaque ingrédient, … et bientôt je vais pouvoir tout transmettre en recevant des apprentis. C’est la faute des instituts de formation si ce diplôme est bradé et perd de la valeur. Personnellement, avoir passé le CAP m’a fait envisager différemment mon métier et entrer en contact avec d’autres pâtissiers (classiques et installés depuis bien longtemps). Je fais partie de l’amicale des Pâtissier de Nord Isère et nous faisons un travail enorme pour la reconnaissance de la pâtisserie artisanale quel qu’il soit le visuel des gâteaux, pour l’utilisation des produis de qualité, souvent issus des producteurs locaux, …
Soyons sérieux un seul instant! Une grande partie des ceux qui disent qu’ils ne se déclarent pas car ils n’ont pas le CAP (mais qui vendent des gâteaux à la chaîne) , ne le ferrai pas s’ils avaient la possibilité! Ce n’est jamais intéressant de payer des charges et leur gâteaux vendus au rabais ne leur fournirait pas une marge suffisante pour être rentables. Je ne parle même plus des 15000€ min à dépenser pour équiper bon gré mal gré un petit labo. C’est juste une histoire des sous, pas de diplôme!
Malheureusement l’administration a d’autres chats à fouetter et la chantilly sous la pâte à sucre ne les interesse pas! Ce qui me révolte est que le jour ou une mémé, femme enceinte ou gamin décédera à cause d’un gâteau réalisé dans des conditions incertaines, ce ne sera pas présenté comme un « produit réalisé dans un laboratoire clandestin » mais bien « du cake design qui empoisonne ».
Sur cela, je te remercie, Livy, pour ton combat que je suis depuis le début et te félicite pour tes prises de parole juste et posées.
Je vous souhaite à tous une semaine pleine d’espoir. Pâtissez bien,
Valentina
Bonjour,
Merci beaucoup Valentina !!! Encore plus que moi, tu as su mettre les mots justes. C’est bien triste de constater que tout n’est question que d’argent.
A très bientôt !
tout a fait d’accord avec vous Bres Valentina.
J’ai passé cette année mon CAP en candidat libre et je ne suis pas une pâtissiere au rabais . Je l’ai passé dans les même conditions que les éléves du lycée hotelier et je suis d’autant plus fière de l’avoir obtenu ,car c’est très difficile de passer le CAP quand on n’a pas accés à des structures pro quand le seul prof qu’on peut avoir c’est internet .Je n’ai jamais vendu de pâtisseries et je suis en train d’essayer de monter une petite structure pour vendre de la pâtisserie traditionnelle et pourquoi pas de ces fameux cakes si c’est demandé ,, c’est facile de juger les gens quand on n’est pas à leur place .Sans BAC ,j’ai aussi passé toutes les matieres generales et j’ai eu mon CAP avec 14,5 de moyenne ,non je ne suis pas une pâtissiere au rabais et vu mon âge ,plus de 50 ans et le fait que j’ai été seule j’ai encore plus de merite que quelqu’un d’autre de l’avoir .
Bonjour,
Il ne s’agit pas d’être une patissière au rabais, ce n’est pas mon propos, mais plutôt de la banalisation de la vente sans CAP, encore une fois.
Je ne dis pas que c’est normal, je dis seulement que ça se banalise.
Ce n’est pas à toi Livy que je m’adressais mais à Helene ,le premier commentaire
j’aime bcp ton blog
je voulais dire aux personnes qui veulent se lancer ,si elles ont un labo ou la chance d’avoir accés à un labo de partage qu’elles peuvent s’inscrire dans une couveuse et essayer de voir si leur projet marche avant de commencer avec des statuts . Les couveuses d’entreprise prennent 5 à 10% du chiffre d’affaire et une petite cotisation ,mais on a un numero de siret ,on a une assurance et on a une aide à la compta et on est en regle .on peut y rester un maximun de 3 ans ‘suivant la couveuse,voilà juste des petites infos si ça peut aider
claire
C’est intéressant ce système je connaissais pas. Faut que je me renseigne mais chaque chose en son temps d’abord le fongecif après on verra
Bien entendu il faut avoir son CAP
Bonjour, je suis en CAP cuisine dans un lycée hôtelier, reconversion à 40 ans, avec un projet d’ouverture d’une petite structure par la suite. Personnellement, je ne me vois pas ouvrir quelque chose sans me justifier d’une formation, mais c’est un avis personnel. Nous avons des cours sur les normes HACCP. Si une personne souhaite ouvrir un restaurant par exemple, sans avoir un CAP cuisine, il le peut à condition de suivre un stage sur l’hygiène alimentaire (HACCP) d’une durée de 14h, être titulaire d’un permis d’exploiter, de la licence IV (formation de quelques heures) .
Par contre, les personnes désirant ouvrir une boucherie ou une boulangerie/pâtisserie doivent obligatoirement avoir un diplôme dans la branche concernée. Je trouve donc très risqué de vendre des gâteaux qui, souvent, sont très mal garnis et ou les règles d’hygiène et de conservation ne sont pas respectées. Ne faisons pas n’importe quoi, la santé des clients en dépend.
Bonjour Livy,
Personnellement, j’ai le CAP, j’ai bénéficié d’une formation professionnelle en alternance mais je ne trouverais pas correcte de vivre de mes productions fabriquer à la maison alors que d’autre payent loyer, charges et matériel….(tout cela n’est que mon avis personnel). Oui, j’ai bien étudiée les conditions de contrat et général de vente de certains sites comme 1001cooker! Au premier abord on pourrait penser; « chouette, quelle merveilleuse idée…. » mais il n’en ai rien! il suffit de lire le règlement pour le comprendre, tout est fait et dit, pour vous inciter à être en règle avec les services compétant, à votre charge d’effectuer les démarches. Toujours selon mon avis du black, c’est du black… biaiser la loi est une méthode qui peut vous couter très cher (les services de la répression des fraudes ou de l’hygiène, voir les deux n’aiment pas que l’on les prennent pour des jambon et l’état à besoin de d’argent! Donc ils sont souple avec des établissements borderline sur l’hygiène mais surement pas avec ceux qui essai de contourner « le problème » (investissement, prise de risques, prêt, local, taxes, diplôme,….). Gruger c’est gruger… toujours selon moi bien sûr :-).
Tout cela pour dire attention au conseils pas toujours bien aviser, chacun et libre de faire ce que bon lui semble en son âme et conscience
Bonjour,
Encore une fois, l’idée de l’article est plutôt de montrer que la vente de gâteaux se banalise. Pour ma part je ne conseille personne, je constate. Comme je disais, il y a toujours eu des gens qui vendaient des gâteaux sans CAP, aujourd’hui, on ne s’en cache plus, ça devient même officiel.
Du black, c’est du black, nous sommes d’accord, en revanche, je ne crois pas que la possibilité (rare, disons le) de contrôles sanitaires suffisent à quelqu’un qui veut arrondir ses fins de mois. Ce n’est pas comme si ils pouvaient débarquer du jour au lendemain et t’envoyer en prison du premier coup. C’est peut être là dessus qu’il faudrait travailler du coup…
Enfin encore une fois, moi je ne conseille personne. Je ne conseille même pas de vendre des gâteaux en ayant diplôme et labo équipé, c’est dire, alors au black encore moins 🙂
Bonjour,
Votre article est tres interessant. Je suis passionnée de pâtisseries et de cake design et je monte le projet de ma petite structure depuis 2 ans. Pour etre aux normes j’ai passée cette annee mon CAP en alternance , je suis formée au cake design meme si il n’y a pas de diplôme reconnu ( il était important pour moi d’apprendre et d’approfondir les techniques du cake design) , une formation hygiene de 14 jours ( la meme que pour les traiteurs et cela même si j’ai mon CAP !!) et une formation à l’installation… et je pense donc proposer des pâtisseries traditionnelles et du cake design dans un laboratoire aménagé aux normes…
Petite précision , j’ai voulu tester mon activité en couveuse mais cela m’a été refusé car il faut un tres faible investissement de départ , hors l’équipement onéreux d’un laboratoire exclu cette activité de la couveuse. Après , on peut le « contourner » si un patissier nous » loue » ou « alloue » son labo aux normes.
Voila voila…
Bonsoir,
Merci beaucoup pour ces informations. A bientôt !
Que l’on ne puisse pas avoir l’appellation Pâtissier sans l’obtention d’un CAP Pâtisserie, je trouve ça tout à fait normal et légitime. Par contre, interdire à la vente de gâteaux si le pseudo-pâtissier n’est pas titulaire d’un diplôme, c’est une absurdité franco-française! Les règles d’hygiène et l’apprentissage de la chaine du froid peuvent s’apprendre en dehors d’un CAP. Qu’on foute la paix aux entrepreneurs et qu’on les laissent se lancer, du moment que les règles de
base d’hygiène soient respectées et que leur statut soit officiel et déclaré.
Aaaaaahhhh ben ça…..
bonjours ,
trés interressant ce débat … alors je suis d accord sur tout … mais je me pose une questions … tout les candidats de l émissions du meilleur pâtissier qu il gagne qui font un bouquin et qui ouvre leur boutique après !!! il l on pas le CAP… et ceux qui gagne pas et qui font des vidéo de tuto you tube ou ouvre leur boutique il l on pas non plus ce fameux CAP. Ils ne sont pas controler non plus je pense…. donc normal qu en voyant sa dans les émissions ou il précise bien que c est des amateurs les gens pense que sans un CAP on peut faire de la pâtisserie…. Je dit sa car j ai une amie qui fait a Noël des fourner et des fourner de gâteaux et qui les vend a tout le monde… je lui ai dit qu elle avait pas le droit puisqu’elle n avait pas de diplôme elle ma répondu que pour faire des sablé de Noël elle avait pas besoin de CAP.
Pareil une autre question a soulever par rapport a Noël, les marchant qui vende des gâteaux sur les marché de noël , il on obligatoirement le CAP pâtisserie ?
Bonjour,
Bonne question. Les gens qui ont vendu des gâteaux sans diplôme, ça existe depuis la nuit des temps. Lol.
Concernant les gens qui ouvrent des boutiques… il faut en savoir plus: avec des mécanismes comme le portage salarial, par exemple, il est possible qu’ils soient dans les clous.
Enfin, pour les biscuits secs, en effet, je crois que la réglementation est différente.
A bientôt 🙂
salut, c’est en creusant l’idée de » tu fais des gateaux superbes, tu devrais les vendre » que j’ai appris qu’il y avait une interdiction légale de le faire sans CAP. Du coup, déception. J’ai cherché le cadre législatif, et à part des cookies… bah sans CAP on ne peut rien vendre. Ca explique pourquoi les foodtruck et fastfood propose des desserts à ch**** souvent.
Le site dont tu parles je voulais me lancer dedans… Après tout ca comble le vide juridique en s’appelant » service à particuliers » et les gateaux sont déjà présents cherchent » bourg la reine » et tu verras une nana faisant des gateaux superbes ! j’admire perso.
Quant au fait, est ce bien ou pas ? Le nombre de fois ou j’ai choppé une intoxication alimentaire… au restaurant ! le nombre de fois où j’ai été décue par des soit disants patissiers boulangers qui en fait n’ont ce nom que dans leur diplome mais ca fait bien longtemps qu’ils font plus rien eux même… voilà, ca c’est mon coup de gueule de consommatrice. Sinon, quand on aime une boulangerie pour son pain, ou bien une patisserie pour ses gateaux, on y retourne encore et encore…
Et le patissier n’a rien à craindre des amateurs.
Il aura l’expérience, le matos, l’accès à Rungis et autres endroits pour professionnel que nous autres amateurs ne pouvons avoir.
La qualité sera toujours présente pour eux.
La loi en France devrait s’assouplir pour tous et pour tout !
Elle mérite d’évoluer avec son temps et d’arrêter d’être la dernière en tout, de brider les gens…
Au contraire, elle devrait pousser les gens à créer, inover, les encourager à monter des entreprises…
On en est loin.
Ayan.
hello
quels sont les sites qui proposent des gateaux en ligne, ce sont des particuliers qui les font?
Bonjour, je ne parlerai pas de ces sites. Les gateaux sont fait par des personnes déclarées ou non : le site ne prend pas de responsabilité la dessus.
je pense pourtant que là est le soucis.
les gens qui vendent sans diplome sont souvent aussi dans l’illégalité fiscale.
ceux qui veulent s’installer dans les règles vont à fond dans leur démarche et passe le CAP
Je partage cet avis…
personnellement en tant que citoyenne ce qui me dérange c’est que si une personne dégage un gros bénéfice sur ses ventes, et surtout si cette dite activité est récurrente, elle se doit de le déclarer. Après honnêtement concernant l’hygiène je ne fais pas plus confiance aux restaurants qu’aux personnes qui exerceraient librement.
La cuisine cela peut s’apprendre auprès d’un(e) bon(ne) cuisinier(e) à mon sens le cap ne sert que justificatif…. Il y a des personnes non diplômée qui maitrise l’art culinaire sans diplôme…
Petites informations complémentaires
• Pâtisserie fraîche : gâteau avec de la crème, éclair, macaron, petit chou garni, tarte avec des produits frais non cuits et/ou un flan ou crème pâtissière, cheese cake, etc.
• Pâtisserie de conservation : cookie, cake, génoise sans crème, gâteau au chocolat (sans ganache et/ou crème), muffins (sans ganache et/ou crème), etc.
Attention, l’utilisation de produits frais dans les recettes n’implique pas forcément que le produit final sera frais.
Exemples :
Si j’utilise du beurre et des œufs pour faire des cookies, la cuisson de ces éléments me permet d’obtenir un produit sec de conservation. Je ne suis pas soumis à la réglementation en matière de pâtisserie fraîche.
Si j’utilise du beurre et de la crème fraîche, que je fais fondre avec du chocolat afin d’en faire une ganache, le produit obtenu n’est pas issu d’une cuisson permettant une conservation longue du produit. Ma ganache est périssable. Si je l’ajoute à mon gâteau sec, le produit final sera considéré comme de la pâtisserie fraîche.
Pâtisserie fraîche, quelle qualification obligatoire ?
En France, il existe certains métiers réglementés dont l’exercice nécessite une qualification professionnelle. C’est le cas de la fabrication de pâtisseries fraîches.
Cette qualification professionnelle relève de la loi n°96-603 du 5 juillet 1996, qui indique notamment: « I. Quels que soient le statut juridique […] ne peuvent être exercées que par une personne qualifiée professionnellement ou sous le contrôle effectif et permanent de celle-ci les activités suivantes :
La qualification professionnelle est définie par le décret n°98-246 du 2 avril 1998 qui précise qu’une personne qualifiée est une personne titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou d’un brevet d’études professionnelles (BEP) ou d’un diplôme ou d’un titre de niveau égal ou supérieur homologué […] et délivré pour l’exercice du métier. A défaut de diplômes, la personne doit justifier d’une expérience professionnelle de 3 années effectives sur le territoire de l’Union européenne ou un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen, acquise en qualité de dirigeant d’entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié dans l’exercice du métier.
Ainsi, pour pouvoir fabriquer et vendre des pâtisseries fraîches, je dois :
• soit avoir un diplôme de pâtissier,
• soit justifier d’une expérience professionnelle de 3 ans en pâtisserie,
• soit embaucher un employé ayant la qualification professionnelle.
Je suis tombée par hasard sur cet article. J’envisage de passer le CAP de pâtisserie l’année prochaine. Je m’entraîne en attendant dans ma cuisine depuis quelques années. Et comme je n’arrive à sortir que quatre tartes par jour et quelques macarons, je me demandais comment faisaient les pâtissiers pour fournir à leurs clients un étalage bien fourni en gâteaux tous les jours. Bref, je ne sais pas comment j’ai atterri ici.
Cette discussion m’intéresse cependant. Je ne vends pas de gâteaux. Mes enfants les engloutissent très rapidement. Mais je prends en photo mes créations que je mets sur Facebook et j’ai aussi beaucoup de mes contacts qui me demandent si j’en vends ou si j’envisage d’en faire mon métier. C’est vrai que c’est tentant. Mais je sais qu’il faut un diplôme pour vendre de la pâtisserie. Perso, j’aimerais ouvrir un salon de thé et proposer à la vente des pâtisseries mais quand j’aurai mon diplôme.
Ceci dit un pâtissier n’est pas à l’abri de soucis d’hygiène. L’an dernier, j’ai acheté des gâteaux fourrés de crème au beurre et le beurre avait un goût de ranci. J’ai vu sortir le boulanger de son atelier avec une clope au bec. Et une autre fois, je suis rentrée dans une pâtisserie qui puait la cigarette.
Bonjour,
J’ai passé mon CAP en Espagne (L’équivalent en Espagne est la FP « Formation Professionnelle) de un an de duration. Ma question est la suivant; est-ce que je peux valider cette formacion en France pour pouvoir ouvrir ma patisserie ici, sans passer le CAP « officiel »?
Bonjour, malheureusement, je ne sais pas 🙁